Le Rosé

Ce rosé est élaboré avec les cépages autochtones Tinto Fino (rouge) et Albillo (blanc) de la parcelle “Carresoto’, située sur le village de Miño de San Esteban.

Les raisins proviennent des vieilles vignes préphyloxériques de ce “grand cru”, à 950 mètres d’altitude, dont le sol est composé en superficie de 30 à 50 cm de sable et en profondeur de roche calcaire, semblable à ce qu’on trouve dans les terroirs des grands Champagnes, Bourgognes et vins de Loire.

Le pressurage, qui a été amélioré dans la nouvelle cave, est de “type Champagne”. Le jus de goutte recueilli fermente et est élevé en barriques neuves de 600 litres.

Dès 2013, date du premier millésime, ce rosé est entré dans la classification des grands vins.

Bertrand Sourdais a vu en Soria un lieu idéal pour actualiser la tradition viticole de la Ribera del Duero, et de l’Espagne en général, qui élabore depuis toujours des vins de type “clarete”, faisant ainsi du Rosé un vin pleinement espagnol.

Vignoble, cultivé en bio par David Hernando:

Cépage: 50% Tinto Fino et 50% Albillo.

Age: planté en 1905.

Sols: sable, sur roche calcaire.

Parcela: David Hernando cultiva en ecológico..

Altitude: 950 m.

Dénomination: DO Ribera del Duero.

Récolte: manuelle.

Le Rosé 2018

Récolte: le 5 octobre en caisses de 12 kg, 2329 kg au total (60% Tinto Fino, 40% Albillo).

Pressage: de type « taille champenoise », grappes entières.

Décantation: à 12°C.

Fermentation et élevage: en barriques neuves de 600 l.

Mise en bouteille: 24 juin.

Production 2018: 1 524 bouteilles.

Le millésime 2018: «enfin une année avec des saisons»

En 2018, les saisons ont été très marquées: un hiver froid, avec des précipitations généreuses, beaucoup de neige à partir de janvier, allant même jusqu’au 10 et 11 avril. La végétation s’est réveillée comme d’habitude, les amandiers ont commencé à fleurir le 3 avril et le bourgeonnement du vignoble a été noté le 27.

Le printemps a été marqué par les pluies et le froid, des gelées ont eu lieu du 1er au 13 mai, ce qui a provoqué d’importantes variations dans le rythme végétatif des plantes.

Cette météo hivernale s’est poursuivie jusqu’à la mi-juin. Le 19 juin, le soleil est apparu et avec lui les températures estivales. Par conséquent, les vignes ont commencé à fleurir à partir du 21 juin, cycle qui a duré jusqu’à début juillet.

L’été, avec des températures modérées de 30°C, a vu quelques pluies et orages qui ont permis aux plantes de bien pousser, et de stimuler leurs rythmes végétatifs jusqu’à fin juillet (normalement, la végétation ralentit sa croissance naturelle début juillet). Ainsi, nous nous sommes trouvés dans une situation assez typique d’un cycle végétatif atlantique, très rare sur les berges du Douro soriano.